A. H. : Quel est le rôle du bureau d’études spécialisé « Grandes cuisines » dans la définition des futurs projets hospitaliers et comment doit-il évoluer ?
Alain Quidort : Il est primordial dans la mesure où l’on considère toujours le repas pris à l’hôpital comme un soin à part entière par ses apports nutritionnels. Si la médecine moderne, plus technique, utilise des molécules artificielles afin de traiter certaines pathologies, la qualité du repas demeure un curseur important dans l’expression de la qualité des soins.
Son influence est multiple : la présentation du repas servi doit donner envie de goûter et la qualité gustative permettra de créer le lien social avec le monde extérieur se traduisant par un moment de détente pour le patient hospitalisé. Le bureau d’étude spécialisé sera force de proposition pour mettre la restauration hospitalière au coeur du système des soins, en proposant des concepts adaptés aux différentes organisations des soins : hospitalisation de jour, MCO, longs séjours…
