Le nouveau centre de traitements des brûlés de l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy : une opération de très haute technicité

Le nouveau centre de traitement des brûlés de l’Hôpital d’Instruction des Armées (HIA) Percy de Clamart (92) est un projet de très haute technicité. La construction, sur l’emprise actuelle, d’un nouveau bâtiment d’une surface de 3200 m2 va permettre d’augmenter la capacité d’accueil d’un afflux massif de brulés et d’améliorer l’intimité, le confort et la surveillance des patients.

La proximité immédiate avec la maison des blessés et des familles améliorera la qualité de l’accueil. Aujourd’hui, l’hôpital Percy conjugue une expérience des traumatismes graves et une expertise du traitement de la brûlure, en liaison avec le Centre de Transfusion Sanguine des Armées (CTSA), présent à proximité. Dans son histoire, il a dû faire face à plusieurs afflux massifs de blessés brulés : lors de la catastrophe d’Argenteuil en 1971, lors de l’attentat d’Orly en 1983, ou plus récemment suite à l’accident d’Albacete en Espagne.

La construction de ce nouveau centre de traitement des brulés s’inscrit dans le cadre de la réforme hospitalière militaire du Service de Santé des Armées. Elle fait suite à l’ouverture, en avril 2015, de la maison des blessés et des familles sur le même site. Elle illustre la préoccupation constante du Ministère de la Défense pour les militaires blessés en entraînement ou en opération et sa volonté de leur offrir un parcours de soins digne et de haute qualité jusqu’à leur réinsertion professionnelle et sociale.

Ce projet de conception-réalisation a été lancé il y a près de 5 ans et son concours a été remporté par le groupement composé de Bouygues Construction, mandataire, de l’agence Art & Build, de Fabrice Bougon, économiste, ainsi que des bureaux d’études Setec et Elan. Dans le cadre de ce projet très technique, Dräger, leader international dans les domaines de la technologie médicale et de sécurité, a réalisé trois salles d’opération, une salle de réveil, une zone de déchoquage et d’urgence, dix-huit lits de réanimation, quatre chambres de crise (réanimation très intensive) et quatre chambres de balnéothérapie.

Publié dans le Magazine Printemps Ete 2017, Partenaires, Plateaux techniques, avec les mot(s)-clef(s) , , , , , , . Favori avec ce permalien.