L’interaction entre Santé et Environnement est évidente, et démontrée par de nombreuses études. En 1999, l’OMS déclarait lors d’une conférence de presse que « l’environnement est la clé d’une meilleure santé ». Afin d’engager son développement vers une trajectoire de réduction carbone, la France s’est donné l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à Horizon 2050, et sa Stratégie Nationale Bas Carbone
(SNBC) prévoit de réduire l’impact carbone de 80% à horizon 2050. L’empreinte carbone de chaque français devra passer de 10 tonnes équivalent Co2 à 2 t/eq/Co2.
Alors que le secteur du bâtiment est un des plus émissifs (avec environ 20% des émissions nationales), comment se repositionne-t-il ?
Depuis plusieurs années, les réglementations environnementales qui se succèdent visent à réduire l’impact carbone du secteur bâtiment, avec pour les constructions neuves, la récente RE2020. Pour les bâtiments existants, c’est le décret tertiaire qui va imposer la transformation du bâti afin de limiter les consommations énergétiques. Rappelons-le, au regard du parc bâti, et notamment en santé, c’est le principal enjeu.
Cette obligation est en réalité une opportunité pour transformer et réenchanter l’hôpital. Elle impose une responsabilité des maîtres d’ouvrage comme des maîtres d’oeuvre, pour mener les travaux à venir pour accroître l’efficacité énergétique des bâtiments, bien sûr, mais aussi améliorer le confort fonctionnel, la qualité de vie des professionnels et l’accueil des patients. Réhabiliter signifie concevoir autrement, à l’échelle d’un bâtiment restructuré, ou d’un site modernisé par des extensions neuves. Les projets du Pôle de neurologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et le nouveau Centre Becquerel, à Rouen, conçus par Groupe-6, illustrent bien cette double démarche de conception.
Vous pouvez retrouver nos deux exemples, sur le pôle de neurologie Castaigne à la Pitié-Salpêtrière et le Nouveau Centre Becquerel à Rouen, dans le PDF ci-dessous.