• JAS 2020 : Un succès malgré la crise sanitaire

    C’est dans un contexte sanitaire forcément très particulier et dans le plus strict respect des gestes barrières que se sont déroulées à Menton du 26 au 28 octobre, les 2èmes journées de l’architecture en santé sous le patronage de l’Union des Architectes Francophones pour la Santé (UAFS).
    Architectes mais aussi acteurs de santé et dirigeants d’établissements se sont ainsi réunis pour évoquer ensemble l’évolution de nos structures sanitaires et médico-sociales avec, bien entendu, en toile de fond, la gestion de la crise COVID et ses conséquences.

  • Au coeur de la crise COVID au CHU Amiens-Picardie

    Le CHU Amiens-Picardie est un des deux établissements publics universitaires de santé de référence et de recours de la région Hauts-de-France. Etablissement de 1ère ligne, il a accueilli dès le 24 février 2020 le premier patient porteur du coronavirus, non originaire d’une zone identifiée comme à risque par les autorités françaises.
    Le CHU s’est rapidement réorganisé et a adapté, au gré de l’évolution de la crise sanitaire, ses capacités et moyens pour accueillir les patients COVID-19 tout en maintenant son activité de recours et d’urgence.

  • Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg face à la crise COVID

    Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg ont été très fortement impliqués dans la lutte contre le Covid-19 en tant que CHU de référence de l’une des régions françaises les plus touchées lors de la première vague.
    Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg ont pu faire face à cette crise grâce à l’engagement et la mobilisation de tous ses acteurs. Equipes soignantes, médicales, administratives et logistiques se sont données sans compter et ont fourni un effort partagé pour faire face à cette crise sanitaire.

  • Regards croisés : Yann Bubien et Gérard Vuidepot

    A la tête du CHU de Bordeaux, classé récemment meilleur CHU de France, Yann Bubien a alterné au cours de sa carrière des postes dans le secteur hospitalier et en cabinet ministériel.
    Gérard Vuidepot est le président de la Mutuelle Nationale des Hospitaliers et du groupe nehs depuis 1997. Dans cette discussion, ils réfléchissent à l’importance d’allier l’architecture et la qualité de vie au travail et sur la nécessité d’agir sur l’environnement global des soignants.

  • Regard d’expert

    Pôle Mère Enfant

    Patrimoine

    Evenement

    Culture

    Competences

    Partenaires

    Logistique

    Portrait

    Focus sur la réflexion, l’expérience ou le savoir-faire d’une personnalité portant sur la vision de l’hôpital de demain.

    Médico social

    L’actualité des projets de constructions, restructurations et réorganisations des établissements médico-sociaux.

    Développement durable

    Le développement durable fait l’objet, dans chaque nouveau projet, d’une attention particulière. Analyse et témoignages des professionnels hospitaliers et industriels.

    Technologies

    L’actualité des nouvelles technologies et techniques d’avant-garde au service des établissements de santé (Hôpitaux, cliniques, structures extra-hospitalières)

    Recherche

    La recherche médicale fait partie prenante de l’activité hospitalière et les laboratoires ont leur place privilégiée dans l’architecture hospitalière.

    Plateaux techniques

    Centres névralgiques de tout établissement, leur refonte et leur transformation sont à la base des grandes réorganisations de l’hôpital de demain.

    Grands reportages

    Les grands projets qui font la transformation du parc hospitalier. L’actualité de tous ceux qui pensent bâtissent, modernisent et vivent l’hôpital de demain.

    International

    L’actualité internationale des hôpitaux du globe élargit votre vision sur les projets les plus emblématiques de l’évolution du parc hospitalier international.

  • Edito – Spécial COVID – Automne 2020

    Gérard Huet
    Architecte
    Président de l’Union des Architectes
    Francophones pour la Santé

    À travers la crise sanitaire, nous avons toutes et tous vécu – et nous vivons encore – une situation exceptionnelle mais ô combien alarmante ! En effet, en quelques jours, nous sommes passés de l’insouciance à l’incrédulité et, ces tout derniers temps, à une forte inquiétude, voire une sidération. Edgar Morin, dans son essai « pour changer la civilisation » a, par sa clairvoyante lucidité, prédit ce qui aujourd’hui nous advient et met en péril la communauté humaine : la distanciation entre progrès technologique et progrès humain.

    Notre société affiche ainsi sa vulnérabilité et nous voilà au bord de « l’accident intégral » tel que Paul Virilio l’avait annoncé.

    Cette crise du Covid-19 illustre avec fracas ce dilemme. Je ne sais, comme vous, ce qu’il adviendra, tant de notre santé physique, psychique, que de ce que je qualifie d’accessoire, mais attentatoire : l’économie débridée qui privilégie le profit plutôt que la personne.

    Cette crise sanitaire porte une ombre funeste sur notre avenir, avenir qui par nature est paré du droit inaliénable de nous surprendre. Ainsi est l’avenir… Peu disert, discret, facétieux, parfois inquiétant, et les portes qu’il entrouvre sont, pour certains, un terrain d’anticipations et, pour d’autres, un champ d’opportunismes ! Avenir, cet inconnu, inéluctablement attendu, que nous ne pouvons appréhender ni par raison, ni par spéculation… Avenir, qui nous invite et nous convie à comprendre, il en est de son charme.

    Toute vie réelle, au travers de laquelle nous édifions notre sécurité ontologique aspire au rêve, à un élan de conquête de soi, et ce pour le bien commun, celui d’un récit collectif. Notre époque, celle du « tout expliquer » du « tout démontrer » s’enivre des progrès technologiques dopés par une course à la croissance autant indéterminée qu’infinie. Là grandit ce fossé qui creuse toujours plus les inégalités.

    Nous avons cru que nous évoluions dans un monde maîtrisé, mais cette crise sanitaire lève le voile d’un cortège chargé d’hébétudes et de douleurs. Symétriquement et simultanément, elle nous interpelle, nous réveille et nous contraint, nous incite à refonder une humanité, à écrire un pacte humain, pour le commun, un pacte de la bienveillance. Pouvons-nous nous y résoudre ?

    L’imagination précède l’action, l’avenir est donc une fiction, à défaut, c’est une condamnation.

    Il y a un an, nous avons éclairé une scène à Menton, lors des premières Journées de l’Architecture en Santé. Lors de cet évènement, nous avons tous manifesté notre attachement aux autres en livrant avec enthousiasme nos convictions pour un soin adressé, attentif et généreux. Bousculée par cette crise du Covid-19 qui nous incarcère, la deuxième édition des JAS est l’opportunité de réitérer que le soin est – et reste – un bien inaliénable, et que son parcours ne se régule pas par la fausse magie d’un tableur Excel…

    Assenons avec obstination, encore et toujours, que ce « modèle ultra gestionnaire » réduit aux acquêts, assèche toute bienveillance, toute humanité.

    Je vous souhaite toutes et tous la bienvenue à Menton à l’occasion de cette Deuxième Édition des JAS. Forts de notre enthousiasme et de notre inextinguible générosité, nous devons profiter de ce rendez-vous pour affirmer avec conviction que rien n’est inéluctable !

  •